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sens public

 

Les études sur le roman du savant russe Mikhaïl Bakhtine (1895–1975) sont, d'après la plupart des spécialistes, l'analyse la plus profonde jamais réalisée sur l'évolution du genre depuis sa naissance dans l'Antiquité (selon Bakhtine) jusqu'à nos jours. Toutefois, la puissance de la pensée de Bakhtine et son extraordinaire érudition ne l'empêchèrent pas de tomber dans le proton pseudos qui fragilise sa théorie : l'amalgame entre "littérature narrative" et la forme "roman", celui-ci n'étant qu'un genre de la narrative, genre connu comme tel seulement à partir du 12e siècle.  C'est ce proton pseudos (souvent présent au départ des grandes théories scientifiques et philosophiques, presque comme un témoin occulte de réfutabilité et donc, de scientificité), qui ouvre la voie à une autre vision de la littérature et à la définition d'un nouveau genre narratif post-romanesque -l'intertexte- dont la gestation est directement tributaire de la "révolution cybernétique".

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À proposito de la Patagonia Chilena.

Entrevista con Hernán Sandoval,
Embajador de Chile en Francia,
Presidente de "Chile Ambiente"

Preguntas sobre el proyecto de construcción de mega represas en la región de Aysén

23 février 2009

Resumen : La Patagonia chilena, una de las regiones más bellas del hemisferio sur y donde se encuentran algunas de las más importantes reservas de agua dulce del mundo, está en peligro de verse progresivamente devastada por el apetito fraudulento de las compañías multinacionales de la producción eléctrica. Dos grandes ríos – el Baker y el Pascua – esenciales para el equilibrio hídrico de la región, serán desnaturalizados con gigantescas represas proyectadas por Endesa España y sus socios chilenos, quienes obtuvieron las concesiones de explotación poco antes del término del régimen de Pinochet. Contrariamente a lo que ellos afirman, Chile no necesita destruir la naturaleza para producir electricidad. En efecto, como nos lo señala el Dr. Hernán Sandoval, con un vasto y detallado análisis ecológico de la situación, los numerosos ríos cordilleranos de la zona central y norte del país permitirían – gracias al fuerte y rápido declive entre la cordillera de los Andes y el Océano Pacífico – la construcción de mini represas que, en conjunto, producirían tanta o más energía que las mega represas, pero sin devastación natural. Esto sin contar con otras fuentes de energía como la geotérmica, muy prometedora en un país que cuenta con 10% de los volcanes activos del planeta...






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Au sujet de la Patagonie chilienne.
Entretien avec Hernán Sandoval,
Ambassadeur du Chili en France,
Président de "Chile Ambiente".

Questions sur le projet de construction de méga-barrages dans la région d’Aysén.
(Trad. Ch. Gac-Artigas)

23 février 2009
Résumé : La Patagonie chilienne, une des régions les plus belles de l’hémisphère sud, où l’on trouve quelques-unes des plus importantes réserves d’eau douce au monde, est en danger d’être progressivement dévastée par l’appétit frauduleux des compagnies multinationales de l’énergie électrique. Deux grands fleuves – le Baker et le Pascua – essentiels à l’équilibre hydrique de la région, seraient dénaturés par de gigantesques barrages prévus par Endesa-Espagne et ses associés chiliens qui, peu avant la fin du régime de Pinochet, avaient obtenu la concession de l’exploitation. Contrairement à ce qu’ils affirment, le Chili n’a pas besoin de détruire la nature pour produire de l’électricité. En effet, comme le...

 

 

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2007 Colloque à la Faculté des Lettres et Langues de l'Université de Metz,

à l'Ile du Saulcy,
les 16 et 17 novembre 2007.






Dans Le cadre "Image de l'amérindien dans la littérature et les arts", 
le 16 novembre de 18 H à 19h30.   Amphithéâtre 2
Table ronde autour de "Something's wrong" dijo el Indio Huenchuyán», texte de Roberto Gac
et de l'œuvre du peintre péruvien Herman Braun-Vega.




À propos de l'Indien Huenchuyán.
(Entretien avec Alejandro Canseco-Jerez *, le 7 octobre 2007)


 

Canseco-Jerez : Roberto Gac, comment vous est venue l’idée d’écrire une nouvelle autour d’un Indien Mapuche ?

 

Roberto Gac : Peut-être parce que j’ai passé mon enfance à Temuco, ville considérée comme la capitale de l’Araucanie. J’y rencontrais, tous les jours, en allant à l’école ou en accompagnant ma mère faire les courses, de nombreux indiens qui venaient au marché de la ville. Ils étaient habillés de leurs costumes traditionnels et les femmes parées de leurs bijoux en cuivre et en argent. Ils avaient l’air très digne, très sérieux. Ils me faisaient un peu peur…

 

CJ: L’Indien Huenchuyán a pourtant l’air très drôle…

 

RG : C’est vrai. Mais au fond il est très digne, très sérieux. Sa drôlerie est comme celle de tous les Indiens… et des Chiliens qui ont sans doute hérité de leur caractère. Vous savez, au Chili, nous passons notre temps à plaisanter, à rigoler… tout en étant très sérieux au fond. C’est une façon de faire face à la pesanteur de la vie ordinaire.

 

CJ : Mais le personnage lui-même a-t-il réellement existé ?

 

RG : Oui et non. Il m’a été inspiré par le cas de quelques Mapuches que j’ai rencontrés au Pénitencier de Santiago, où je travaillais comme stagiaire de l'Institut de Criminologie. À l’époque, je préparais mon Doctorat en Médecine et je devais présenter une thèse. Ayant choisi la Psychiatrie comme spécialité, je me suis intéressé au Complexe d’Œdipe, l’un des concepts fondateurs de la psychanalyse freudienne. Parmi des centaines de criminels enfermés dans le pénitencier, il y en avait dix qui avaient tué leur père, non pas dans leur Inconscient, mais dans la réalité. J’ai donc étudié chacun de ces cas (entretiens, anamnèse, tests psychologiques, etc.) pour en faire ma thèse « Données sur la psychopathologie du parricide », que vous pouvez trouver à la bibliothèque de la Faculté de Médecine de l’Université Catholique de Santiago. Elle est nettement moins drôle que la nouvelle !

 

CJ : Je veux bien vous croire ! Mais revenons à votre personnage. L’Indien a une façon très particulière de vivre sa sexualité. Est-ce le cas de tous les Mapuches ?

 

RG : Bien sûr que non ! Je vous rappelle que « Something is wrong’ dit l’Indien Huenchuyán » est une nouvelle, une œuvre de fiction. Elle a une réalité en soi, celle de la fiction, laquelle, comme je la définis dans mon intertexte « La Société des Hommes Célestes », n’est ni vraie ni fausse. Elle est, tout simplement. Donc, on ne peut pas faire de transpositions hâtives entre la vie quotidienne des Indiens et la vie fictionnelle. Cela dit, dans les résultats psychométriques détaillés de ma thèse, j’ai relevé une constante : la bisexualité très accentuée chez ces parricides. D’autre part, il faut tenir compte du fait que les Mapuches ne sont pas très catholiques ! Ils ont leur propre religion où le sentiment de culpabilité, si cher au judéo-christianisme, n’existe pas de la même façon. Sur ce point, ils sont beaucoup plus proches des Grecs de l’Antiquité que de nous. Et c’est peut-être pour cela que le Marquis de Sade leur rend hommage comme étant l’un des « peuples sages de la planète ». D’ailleurs, c’est en lisant « La philosophie dans le boudoir » de Sade, où il fait cette référence étonnante au Chili, que l’idée m’est venue d’écrire cette nouvelle.

 

CJ: Croyez-vous que les Mapuches d’aujourd’hui seraient contents de l’image « sadienne » que vous donnez de leurs coutumes amoureuses ?

 

RG : Je ne sais pas. En tout cas, la richesse de leur langue me semble refléter la richesse de leur sexualité. Bien entendu, cela se prête à discussion. Le mapudungun est une langue encore peu systématisée. Il y a au moins trois variantes. M'inspirant de Balzac et de ses Contes drolatiques dans lesquels il invente un lexique ressemblant au français ancien, cette imprécision m'a permis de plaisanter avec les mots. D’ailleurs, j'ai fait la même chose avec l'allemand dans ma nouvelle Herpès Théologal, parsemée de néologismes. Dans la version originale de Something's wrong, dit l'Indien Huenchuyán, le texte du récit en espagnol est encadré par la citation en français du Marquis de Sade du début et l’article du journal en anglais de la fin. Le français et l'anglais jouent le rôle des bœufs qui tirent la charrette de l'Indien, et l'espagnol celui du véhicule qui charrie le mapudungun dans une sorte de métaphore linguistique. Mais, j’insiste, « Something's wrong, dit l'Indien Huenchuyán » est une œuvre de fiction et non un essai sémiologique, anthropologique ou sociologique !

 

CJ : D’accord. Mais ne craignez-vous pas les réactions des comités de défense des Indiens, sans parler des protestations des féministes d'aujourd'hui ? Huenchuyán est plutôt "macho".

 

RG : Je suis le premier à défendre les Indiens, pour lesquels j’ai un profond respect. Huenchuyán n’est pas n’importe qui. En fin de compte, c’est un homme exceptionnel, non seulement parce qu’il sait parler l’anglais (rires), mais aussi parce qu’il est modeste, travailleur, loyal, bon chef de famille, bon élève, philosophe à sa façon et même artiste-peintre! Si tous les Indiens étaient comme lui, alors Sade avait parfaitement raison : le peuple mapuche est l'un des peuples sages de la planète. Quant au féminisme, je vous rappelle que Huenchuyán aime profondément Frésia et il se bat, couteau en main, pour la protéger, elle et son fils. Huenchuyán est féministe à sa façon.

 

CJ : Dans « La Guérison », l’un de vos livres publiés à Paris, le protagoniste est déjà un Indien…

 

RG : Effectivement. Dans « La Guérison », le protagoniste est un Mapuche qui, suite à une rupture amoureuse, devient fou. Il se prend pour Dante Alighieri réincarné, avec le devoir d’écrire une nouvelle Divine Comédie, un peu comme Pierre Ménard, l’"auteur" du Quichotte, dans la nouvelle de Borges. Le défi est considérable… Vous voyez, je me fais une haute idée de mes compatriotes d’enfance auxquels je souhaite, du fond du cœur, de récupérer bientôt les terres dont ils ont été dépossédés par les Huincas !

 

 

Canseco-Jerez : Roberto Gac, comment vous est venue l’idée d’écrire une nouvelle autour d’un Indien Mapuche ?

 

Roberto Gac : Peut-être parce que j’ai passé mon enfance à Temuco, ville considérée comme la capitale de l’Araucanie. J’y rencontrais, tous les jours, en allant à l’école ou en accompagnant ma mère faire les courses, de nombreux indiens qui venaient au marché de la ville. Ils étaient habillés de leurs costumes traditionnels et les femmes parées de leurs bijoux en cuivre et en argent. Ils avaient l’air très digne, très sérieux. Ils me faisaient un peu peur…

 

CJ: L’Indien Huenchuyán a pourtant l’air très drôle…

 

RG : C’est vrai. Mais au fond il est très digne, très sérieux. Sa drôlerie est comme celle de tous les Indiens… et des Chiliens qui ont sans doute hérité de leur caractère. Vous savez, au Chili, nous passons notre temps à plaisanter, à rigoler… tout en étant très sérieux au fond. C’est une façon de faire face à la pesanteur de la vie ordinaire.

 

CJ : Mais le personnage lui-même a-t-il réellement existé ?

 

RG : Oui et non. Il m’a été inspiré par le cas de quelques Mapuches que j’ai rencontrés au Pénitencier de Santiago, où je travaillais comme stagiaire de l'Institut de Criminologie. À l’époque, je préparais mon Doctorat en Médecine et je devais présenter une thèse. Ayant choisi la Psychiatrie comme spécialité, je me suis intéressé au Complexe d’Œdipe, l’un des concepts fondateurs de la psychanalyse freudienne. Parmi des centaines de criminels enfermés dans le pénitencier, il y en avait dix qui avaient tué leur père, non pas dans leur Inconscient, mais dans la réalité. J’ai donc étudié chacun de ces cas (entretiens, anamnèse, tests psychologiques, etc.) pour en faire ma thèse « Données sur la psychopathologie du parricide », que vous pouvez trouver à la bibliothèque de la Faculté de Médecine de l’Université Catholique de Santiago. Elle est nettement moins drôle que la nouvelle !

 

CJ : Je veux bien vous croire ! Mais revenons à votre personnage. L’Indien a une façon très particulière de vivre sa sexualité. Est-ce le cas de tous les Mapuches ?

 

RG : Bien sûr que non ! Je vous rappelle que « Something is wrong’ dit l’Indien Huenchuyán » est une nouvelle, une œuvre de fiction. Elle a une réalité en soi, celle de la fiction, laquelle, comme je la définis dans mon intertexte « La Société des Hommes Célestes », n’est ni vraie ni fausse. Elle est, tout simplement. Donc, on ne peut pas faire de transpositions hâtives entre la vie quotidienne des Indiens et la vie fictionnelle. Cela dit, dans les résultats psychométriques détaillés de ma thèse, j’ai relevé une constante : la bisexualité très accentuée chez ces parricides. D’autre part, il faut tenir compte du fait que les Mapuches ne sont pas très catholiques ! Ils ont leur propre religion où le sentiment de culpabilité, si cher au judéo-christianisme, n’existe pas de la même façon. Sur ce point, ils sont beaucoup plus proches des Grecs de l’Antiquité que de nous. Et c’est peut-être pour cela que le Marquis de Sade leur rend hommage comme étant l’un des « peuples sages de la planète ». D’ailleurs, c’est en lisant « La philosophie dans le boudoir » de Sade, où il fait cette référence étonnante au Chili, que l’idée m’est venue d’écrire cette nouvelle.

 

CJ: Croyez-vous que les Mapuches d’aujourd’hui seraient contents de l’image « sadienne » que vous donnez de leurs coutumes amoureuses ?

 

RG : Je ne sais pas. En tout cas, la richesse de leur langue me semble refléter la richesse de leur sexualité. Bien entendu, cela se prête à discussion. Le mapudungun est une langue encore peu systématisée. Il y a au moins trois variantes. M'inspirant de Balzac et de ses Contes drolatiques dans lesquels il invente un lexique ressemblant au français ancien, cette imprécision m'a permis de plaisanter avec les mots. D’ailleurs, j'ai fait la même chose avec l'allemand dans ma nouvelle Herpès Théologal, parsemée de néologismes. Dans la version originale de Something's wrong, dit l'Indien Huenchuyán, le texte du récit en espagnol est encadré par la citation en français du Marquis de Sade du début et l’article du journal en anglais de la fin. Le français et l'anglais jouent le rôle des bœufs qui tirent la charrette de l'Indien, et l'espagnol celui du véhicule qui charrie le mapudungun dans une sorte de métaphore linguistique. Mais, j’insiste, « Something's wrong, dit l'Indien Huenchuyán » est une œuvre de fiction et non un essai sémiologique, anthropologique ou sociologique !

 

CJ : D’accord. Mais ne craignez-vous pas les réactions des comités de défense des Indiens, sans parler des protestations des féministes d'aujourd'hui ? Huenchuyán est plutôt "macho".

 

RG : Je suis le premier à défendre les Indiens, pour lesquels j’ai un profond respect. Huenchuyán n’est pas n’importe qui. En fin de compte, c’est un homme exceptionnel, non seulement parce qu’il sait parler l’anglais (rires), mais aussi parce qu’il est modeste, travailleur, loyal, bon chef de famille, bon élève, philosophe à sa façon et même artiste-peintre! Si tous les Indiens étaient comme lui, alors Sade avait parfaitement raison : le peuple mapuche est l'un des peuples sages de la planète. Quant au féminisme, je vous rappelle que Huenchuyán aime profondément Frésia et il se bat, couteau en main, pour la protéger, elle et son fils. Huenchuyán est féministe à sa façon.

 

CJ : Dans « La Guérison », l’un de vos livres publiés à Paris, le protagoniste est déjà un Indien…

 

RG : Effectivement. Dans « La Guérison », le protagoniste est un Mapuche qui, suite à une rupture amoureuse, devient fou. Il se prend pour Dante Alighieri réincarné, avec le devoir d’écrire une nouvelle Divine Comédie, un peu comme Pierre Ménard, l’"auteur" du Quichotte, dans la nouvelle de Borges. Le défi est considérable… Vous voyez, je me fais une haute idée de mes compatriotes d’enfance auxquels je souhaite, du fond du cœur, de récupérer bientôt les terres dont ils ont été dépossédés par les Huincas !

 










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Conférence prononcée au Forum Midlife organisé par Sens public à Lyon, février 2007.

Prenons comme point de départ un cas légendaire, dont chacun a entendu parler à un moment ou un autre : la dépression du Docteur Faust, personnage historique qui vécut au 16e siècle et dont la légende a nourri de nombreuses pièces de théâtre, des poèmes, des romans, des films, etc. Voici ce que Nicolas Lenau, le grand poète contemporain de Goethe, fait dire à Wagner, le disciple du Docteur Faust, effrayé et apitoyé par la dépression de son maître....
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Sur le film de Yann Kilborne, La Cité des Normaliens

18 mai 2006

Résumé : En ces temps de manifestations estudiantines contre le CPE du premier ministre Villepin, la projection officielle du film La Cité des normaliens du jeune cinéaste Yann Kilborne, devient particulièrement illustrative des problèmes posés par l’éducation en France. Présenté comme un simple documentaire, le film offre une vision surprenante de ce que fut la mise en route de la nouvelle École Normale Supérieure à Lyon.

 

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L’Enlèvement de Sabine
est une histoire d'amour illustrée par des reproductions d’Annonciations florentines. Le récit, sous la forme d’une lettre, raconte l’histoire de Gabriel, jeune homme inexpérimenté, venant tout juste d’obtenir son baccalauréat. En voyage culturel à Florence, il y rencontre Mary, une journaliste américaine, anorexique et plus âgée que lui, qui va l’initier à la fois à l’art sacré et à la sexualité. Ce parcours initiatique et érotique se fera à travers les églises et les musées de Florence dont les « Annonciations » deviendront autant de miroirs reflétant l’évolution de la prise de conscience du jeune homme et s’achèvera autour de « l’Enlèvement des Sabines », la sculpture de Giambologna exposée dans la Loggia della Signoria.
 
 
 

 

 

 

 

 

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Le Portrait d'un Psychiatre Incinéré se présente sous la forme d'une biographie du Docteur Francisco Aragón Vinteuil, médecin psychiatre, rédigée par l'un de ses patients fous, lequel, pour mener à bien sa tâche, a loué les services d'un "nègre". A travers ce regard plusieurs fois décalé, c'est toute une vie qui se déploie, avec ses épisodes baroques soulignés de gloses obsessionnelles d'un comique irrésistible, mais aussi une vision de la psychiatrie au XXe siècle, une critique de la psychanalyse, du roman contemporain, du football argentin, du comportement des Académiciens Républicains (et même Royaux), de l'enseignement de Gurdjieff, de la vie de Krishnamurti, sans oublier le catalogue des dangers de l'aéronautique.Dans ce roman sérieux et drôle, Roberto Gac ne respecte rien de ce qui se donne pour respectable. Souhaitons que son livre dérange et suscite chez le lecteur des réactions vives et salutaires. (Michel Waldberg, Prix Roger Caillois, 2001)

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 El Bautismo ( sous-titré « anti-roman » et publié sous le pseudonyme de Juan Almendro) , raconte la vie et la mort de Juan-Agustin Palazuelos, grand espoir de la littérature chilienne, mort en 1969 à 33 ans. L'histoire se déroule dans une petite maison au cœur de la Cordillère des Andes, le jour du baptême de son fils. Juan-Agustin Palazuelos, qui se définissait lui-même comme écrivain d' « anti-romans », expose tout au long de cette fête orgiaque sa conception de la littérature, avant de mourir tragiquement à la fin des festivités.

 

Le texte, divisé en quatre « livres », est traversé par une dizaine de genres littéraires différents (roman, conte, théâtre, essai, reportages journalistiques, scientifiques, etc., etc.) et par de brefs « anti-romans » tissés avec de nombreuses citations intertextuelles dans leur langue d'origine.

 

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 Tout comme le Portrait d'un Psychiatre Incinéré, La Société des Hommes Célestes (Un Faust Latino-américain) est écrite en deux versions, l'une en castillan et l'autre en français, car «c'est en France que le roman en tant que genre littéraire a été remis en question d'abord par Breton et les surréalistes, ensuite par Butor et les « nouveaux romanciers » et finalement par les écrivains du groupe Tel Quel». Le texte contient de nombreux éléments d'autofiction et décrit l'éducation depuis le «Kindergarten» jusqu'aux écoles ésotériques et idéologiques les plus sophistiquées, en passant par l'éducation religieuse, les humanités, l'école militaire, la faculté de médecine (l'école du corps), la psychanalyse (l'école de la psyché), la faculté de philosophie (l'école de l'esprit) et l'apprentissage de l'amour et de la sexualité sous la responsabilité d'une magistrale « érothérapeute », Maggie, la Marguerite de ce Faust intertextuel tissé avec une dizaine de Faust classiques. L'intertexte offre, comme une trouvaille issue du laboratoire faustien séculaire, sa propre théorie de l'intertextualité.

 

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