«La Divine Comédie» sauce chili
De l'enfer au paradis,
Roberto Gac réécrit le chef-d'oeuvre de Dante
ALAIN DELAUNOIS
Non, nous n'imposerons pas à Roberto Gac la camisole de force et ne l'asseoirons pas d'office aux premières loges des «Fous littéraires» d'André Blavier. Car pour être folle et érudite, son entreprise n'en échappe pas moins aux strictes classifications du chercheur verviétois, et vient s'aventurer, de manière fort réjouissante, en territoire romanesque.
Imaginez d'abord un médecin indien du Chili (au XXe siècle) affirmant qu'il est la vivante réincarnation du merveilleux Dante Alighieri (du XIIIe ) et que le livre qu'il vous tend, s'il porte bien comme titre «La Guérison», n'en est pas moins la nouvelle «Divine Comédie» que le troisième millénaire attendait.
Imaginez encore, si notre Indien est bien le Dante du Chili, que sa Béatrice est une beauté yankee...