Chantal
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*Nota Bene
El lector postulante está autorizado, contrariamente a lo que ocurre en los exámenes escolares y académicos, a copiar todo lo que quiera en la versión electrónica (wip) de "La Société des Hommes Célestes", donde las cifras son "activas" y envían a las citaciones precisas de los Faustos consultados.
Madre/Montaña/Jazmín (Crónica de 1973), cuenta la evolución de la Unidad Popular vista desde París. Entre 1970 y 1973, Francia seguía de muy cerca la vida política de Chile y la Union de la Gauche (partido radical, partido socialista, partido comunista) se inspiraba abiertamente de la Unidad Popular y del gobierno de Salvador Allende. La comparación entre los dos procesos constituye el eje del relato. Pero al mismo tiempo la narración establece un paralelo entre la lucha de Chile contra el imperialismo de los Estados Unidos en el siglo XX y la lucha del pueblo chileno contra el Imperio español a comienzos del siglo XIX. Dos batallas históricas -la de Rancagua en 1814 y la de la Moneda en 1973- simbolizan los esfuerzos de los chilenos por su libertad. Los dos enfrentamientos se soldaron por una derrota, pero fueron el punto de partida de un proceso de recuperación que iba a permitir a los chilenos derrotar al Imperio español en 1818 y, casi dos siglos después, en 1990, gracias a la llegada al poder de la Concertación Democrática, derrocar a la dictadura de Pinochet instaurada por el Imperio estadounidense.
El libro, escrito en París entre 1973 y 1975, fue rechazado por los editores españoles de la época y olvidado, como una "obra de juventud", en un cajón de escritorio durante cuarenta años. Hoy día, coincidiendo aproximadamente con el bicentenario de la independencia de la América hispánica, el texto ha sido revisado y completado con un Epílogo que resitúa todos esos hechos del pasado reciente y remoto, dentro de la nueva perspectiva histórica abierta por el siglo XXI.
David Wallace
UNIVERSIDAD DE CHILE
FACULTAD DE FILOSOFIA Y HUMANIDADES
DEPARTAMENTO DE LITERATURA
date: 3 avril 2013 00:48
Estimado Roberto:
Gabriel Acosta Zamorano
Estudiante de Literatura, que presentó una tesis "Los pliegues de la escritura" sobre "El Bautismo" y "El Sueño" para aprobar su Examen de Grado (Licenciatura, 2013). Cum Laude.
C'est à partir de cette question décisive -la liberté de la littérature- qu'un manifeste pour une nouvelle littérature peut s'esquisser.
Non que la littérature ait vieilli -les grands classiques sont et seront toujours d'une parfaite actualité- mais parce que, précisément, la littérature contemporaine perd, de plus en plus, sa liberté. Cela est dû, en grande partie, à cette néfaste confusion qui s'installe partout entre la pratique littéraire et les pratiques commerciales...
"De l'éloquence en langue d'oïl" recueille les traductions en français des textes de "La Guérison" écrits en italien, en espagnol et en anglais. C'est seulement en les intégrant à la lecture de la version originale de "La Guérison" (intertexte plurilingue) que ces traductions trouvent leur sens véritable. Elles ont été légèrement retouchées pour faciliter, éventuellement, leur lecture isolée. Les références des citations de l'œuvre de Dante ne tiennent pas compte, bien entendu, des modifications intertextuelles.
Les études sur le roman du savant russe Mikhaïl Bakhtine (1895–1975) sont, d'après la plupart des spécialistes, l'analyse la plus profonde jamais réalisée sur l'évolution du genre depuis sa naissance dans l'Antiquité (selon Bakhtine) jusqu'à nos jours. Toutefois, la puissance de la pensée de Bakhtine et son extraordinaire érudition ne l'empêchèrent pas de tomber dans le proton pseudos qui fragilise sa théorie : l'amalgame entre "littérature narrative" et la forme "roman", celui-ci n'étant qu'un genre de la narrative, genre connu comme tel seulement à partir du 12e siècle. C'est ce proton pseudos (souvent présent au départ des grandes théories scientifiques et philosophiques, presque comme un témoin occulte de réfutabilité et donc, de scientificité), qui ouvre la voie à une autre vision de la littérature et à la définition d'un nouveau genre narratif post-romanesque -l'intertexte- dont la gestation est directement tributaire de la "révolution cybernétique".
"Nous devons nous rendre multilingues, donc rendre nos textes multilingues... Imaginons un roman par lettres dans lequel certains correspondants écriraient en japonais, d'autres en français ou en anglais. Ceux qui connaîtraient les deux ou trois langues pourraient lire la totalité. Pour les autres, il faudrait des traductions différenciées. Notre situation linguistique implique une transformation prochaine radicale de tous les genres littéraires..."
Michel Butor, Improvisations sur Michel Butor - L'écriture en transformation, La Différence, 1993.
Les mots en couleur foncée font partie des paraphrases structurées autour du texte original de Bakhtine en clair (Esthétique et Théorie du roman), repris en intertextualité dans le "Dialogue intertextuel avec Bakhtine".
Note 231
Le roman s’adapte mal aux nouvelles donnes du plurilinguisme européen. Les éditeurs conventionnels, les critiques et les prix littéraires confortent le monolinguisme « national ». Mais le plurilinguisme européen (et mondial, grâce à Internet) favorisera l’essor de l’intertexte.
Note 232
…L’intertexte se forme et grandit précisément dans ces conditions d’activité aiguë du plurilinguisme interne et externe (plurilinguisme intertextuel, tout simplement). C’est son élément naturel. C’est pourquoi l’intertexte se place, au plan linguistique et stylistique, à la tête du processus de développement et de renouvellement de la littérature.
Les mots en couleur foncée font partie des paraphrases structurées autour du texte original de Bakhtine en clair (Esthétique et Théorie du roman), repris en intertextualité dans le "Dialogue intertextuel avec Bakhtine".
Note 198
Lui seul (le plurilinguisme intertextuel) délivre la conscience de l’emprise de sa langue nationale, de son mythe linguistique. Les formes intertextuelles fleurissent dans un climat de plurilinguisme, et là seulement, dans l’intertexte, peuvent atteindre à un sommet idéologique tout à fait nouveau.
Note 199
Car on ne peut objectiver sa propre langue qu’à la lumière d’une langue autre, « étrangère », mais presque aussi « sienne » que sa langue propre.
Note 201
Or, le roman rejette les langues nationales autres que celle du romancier, tandis que l’intertexte les accueille.
Note 203
L’intertexte européen des temps modernes, qui reflètera de plus en plus la diversité des langues, comme aussi le vieillissement-rajeunissement du langage littéraire et de ses divers genres, a pu être préparé par ce plurilinguisme actuel par lequel passent tous les peuples d’Europe, et par la vigoureuse interaction des langues nationales à notre époque.
Note 207
Nous vivons aujourd’hui une nouvelle révolution des langues : celle provoquée par l’unification de l’Europe. Le plurilinguisme empêchera, entre autres, la domination dictatoriale d’une langue nationale sur les autres…
Note 209
Le bilinguisme (ainsi que la confrontation des langues en général), est l’un des éléments de base de l’intertexte : les langues se construisent et se perçoivent à la lumière d’autres langues.
Note 213
L’éclairage mutuel des langues et leur adaptation à la réalité de notre époque, se déroulent de façon tout à fait mécanique. L’intertexte doit contribuer à l’éclairage conscient de ce phénomène.
Note 214
Les grands intertextes de notre époque seront stylistiquement plurilingues.
Note 216
Les langues s’éclairent réciproquement au temps où naît l’intertexte européen. Le rire et le plurilinguisme ont préparé le verbe de la narrative des temps modernes.
Note 217
Le verbe de l’intertexte est né au milieu du conflit plusieurs fois séculaire des cultures et des langues. Il est lié aux grandes mutations et crises des destins des langues européennes et de la vie verbale des peuples.