
Chantal
Version en français de la nouvelle "El sexo del tamaño de una coliflor",
parue sous le pseudonyme de Juan Almendro,
dans la revue Quimera, n°43, Barcelone 1985.

La nouvelle version de La Guérison, publiée par Create Space (USA), se présente d'emblée comme un intertexte et non plus comme un roman (Éditions de la Différence, Paris, 2000). Ainsi, le lecteur est confronté, d'entrée du jeu, au défi du plurilinguisme intertextuel. Dans le cas précis de cette "nouvelle Divine Comédie", les langues utilisées sont le français, l'italien, l'espagnol, l'anglais, mais aussi -épisodiquement- le latin et le mapudungún, la langue des indiens mapuches de l'Araucanie chilienne. Cette "comédie linguistique" ne requiert pas de traductions, lesquelles ne feraient qu'amoindrir son effet esthétique, mais le récit en français "vulgaire", dominant par rapport aux autres narrations, est parfaitement cohérent et il peut être suivi comme un roman ordinaire. En tout cas, le lecteur "monolingue" peut accéder à l'intégralité de l'histoire de La Guérison en faisant appel à De l'éloquence en langue d'oïl, petit glossaire conseillé par Michel Butor où les textes écrits dans les langues autres que le français, sont traduits en "langue d'oïl"... telle qu'elle est parlée dans la France du début du troisième millénaire.

Extrait de "La Correspondance Unilatérale avec Sollers" (Aggiornamento)
"C’était en 2000 et le lancement de La Guérison par les Éditions de la Différence était imminent. Michel Butor, prophète du roman plurilingue (en réalité, prophète de l’Intertexte) avait aimé le manuscrit. Joaquim Vital, l'éditeur, avait décidé d’imprimer, sous forme de bandeau, l'éloge fait par Butor. Le bandeau devait tenir ensemble les deux tomes de l'œuvre : le texte lui-même, écrit en plusieurs langues (français, italien, anglais, castillan, un peu de latin et aussi de mapudungún, le dialecte des Araucans), et un glossaire -De l’éloquence en langue d’oïl- contenant les traductions. J’avais rédigé le glossaire pour suivre les recommandations de Michel Butor, lequel se mettait à la place du lecteur incapable d’aller au-delà de sa langue maternelle. Le pari des Éditions de la Différence (du jamais-vu dans le monde de l’édition parisienne) semblait aussi révolutionnaire que beau et insensé... "
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Cuento de la colección "Something's wrong" dijo el indio Huenchuyan" publicada en CS (2010).
El texto en español ha sido publicado por Sens Public.
La traducción en francés puede leerse en Médiapart.
Cette nouvelle fait partie du recueil "Something's wrong" dijo el indio Huenchuyan"
publié par CS en 2010.
Le texte en espagnol a été publié par Sens Public.
La traduction en français peut être lue sur Médiapart.
Roberto Gac : Intertextualité - Interpicturalité
3 février 2016
Gurdjieff, écrivain
6 octobre 2016
Résumé : Gurdjieff, le fondateur de l’Institut pour le Développement Harmonique de l’Homme (1923), aujourd’hui remplacé par l’Institut Gurdjieff de Paris, arrêta toutes ses activités pour se consacrer pendant dix ans à une seule tâche : écrire.
Cet article analyse son parcours et sa condition d’écrivain.
La Correspondance réunit un ensemble de lettres adressées à Philippe Sollers à l'époque où il dirigeait la revue Tel Quel. Ces lettres donnent une idée assez précise de la dispute idéologique et scripturale qui opposa Roberto Gac au chef de file de Tel Quel. Bien sûr, les idées échangées autour de l'évolution de la littérature narrative sont toujours d'actualité... (Lire la suite en PDF).
Nouvelle publiée dans "Pamphlets Parisiens".