
Chantal
De la théorie du Texte à la théorie de l'Intertexte
La vie et l'œuvre de R. Barthes sont marquées par de nombreuses ambiguïtés, existentielles et rhétoriques. Orphelin pauvre d'un père tué pendant la guerre de 1914 lorsque son fils venait de naître, il vécut attaché à sa mère veuve, unique compagne de sa vie. Sémiologue plus par destin que par choix (tuberculeux depuis sa jeunesse, il ne put accomplir un parcours académique régulier comme Sartre, son mentor), il s'intéressa à l'exploration et à la définition d'un nouveau type de texte (Théorie du texte). Le roman et le romanesque occupent une bonne place dans ses recherches. Il passe d'une critique sans concessions du roman comme genre narratif périmé (Le Degré Zéro de l'écriture, 1953) à un « désir de roman » vers la fin de sa vie (« La Préparation du roman », séminaire au Collège de France, 1978-1980). Le présent article essaie d'éclairer cette dérive rhétorique et apporte quelques éléments pour établir une Théorie de l’Intertexte, genre littéraire post-romanesque.
La Curación
"La Curación" es la primera versión de "La Guérison", intertexto plurilingüe que culmina la pentalogía "Las Fases de la Curación". El texto original, escrito en español, ha sido editado en forma de manuscrito, respetando, incluso en sus detalles y correcciones, el punto de partida de la totalidad de la obra. Es sólo en su comparación con el conjunto de la pentalogía que "La Curación" alcanza su verdadero significado estético.
Aux versions « papier » de La Guérison, s’ajoute maintenant, grâce aux progrès de la technologie, la version électronique (Kindle, 2021). Cette version coïncide, chronologiquement, avec la commémoration du 7ème centenaire de la mort de Dante Alighieri (Florence 1265, Ravenne, 1321). Le glossaire conseillé par Michel Butor n’est plus nécessaire en tant que livre séparé, puisque maintenant le lecteur peut accéder -par un simple « clic »- directement aux traductions, incorporées à la masse globale de l’ouvrage. La révolution cybernétique, l’écriture et la lecture électroniques ouvrent les portes au développement de l’Intertexte plurilingue. Le dépassement du roman comme genre littéraire monolingue, qui prit son essor grâce à l’invention de l’imprimerie, est donc techniquement matérialisé et esthétiquement accompli. Le lecteur d’aujourd’hui dispose, d’ailleurs, des facilités de lecture apportées par les nouvelles technologies (liens hypertextuels, police et couleurs des caractères, etc.), y compris la plus importante : s’introduire, s’il le veut, dans la structure même de la narration pour, éventuellement, la modifier et lui donner la forme qu’il voudra. La lecture-écriture, impossible dans le roman conventionnel, fermé au lecteur qui veut écrire (« le vrai lecteur », selon Roland Barthes) devient une réalité.
Évidemment, le « monde des lettres », y compris celui de l’édition, s'en trouve profondément bouleversé. Du roman on passe à l’Intertexte. Et de l’édition on passe à l’« éditorialisation », concept et modalité de publication développé par l’équipe de Sens Public avec l’appui de l’Université de Montréal. La Divine Comédie, qui servit de pont entre l’épopée et le roman, sert d’appui -sept siècles après sa création- au passage du roman à un nouveau genre narratif, l’Intertexte. Dante Alighieri est, littérairement, toujours vivant.
La nouvelle version de La Guérison, publiée par Create Space (USA), se présente explicitement et sans équivoque, comme un intertexte et non plus comme un roman (Éditions de la Différence, Paris, 2000).
Dans La Guérison, le lecteur est confronté, d'entrée du jeu, au défi du plurilinguisme intertextuel. Dans le cas précis de cette "nouvelle Divine Comédie", les langues utilisées sont le français, l'italien, l'espagnol, l'anglais, mais aussi -épisodiquement- le latin et le mapudungún, la langue des indiens mapuches de l'Araucanie chilienne. Cette "comédie linguistique" ne requiert pas de traductions, lesquelles ne feraient qu'amoindrir son effet esthétique, mais le récit en français "vulgaire", dominant par rapport aux autres narrations, est parfaitement cohérent et il peut être suivi comme un roman ordinaire. En tout cas, le lecteur "monolingue" peut accéder à l'intégralité de l'histoire de La Guérison en faisant appel à De l'éloquence en langue d'oïl, petit glossaire conseillé par Michel Butor où les textes écrits dans les langues autres que le français, sont traduits en "langue d'oïl"... telle qu'elle est parlée dans la France du début du troisième millénaire.
PROUST ET L'ÉCRIVAIN "AFRANCESADO"
Dans le journal espagnol El País (19 avril 2020), Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature 2010, défenseur acharné du roman (et de la société capitaliste), avouait son dégoût de Marcel Proust :
"Je n'aime pas Marcel Proust et pendant de nombreuses années je l'ai caché. Plus maintenant. J'avoue que j'ai eu du mal à terminer « À la recherche du temps perdu », un ouvrage sans fin que j'ai lu avec beaucoup de difficultés, dégoûté par ses très longues phrases, par la frivolité de son auteur, par son monde minuscule et égoïste, et, surtout, par ses murs de liège, construits pour ne pas être distrait en entendant les bruits du monde (que j'aime tellement). Si j'avais été lecteur chez Gallimard lorsque Proust a présenté son manuscrit, j'aurais peut-être déconseillé sa publication, comme l'a fait André Gide (il s'est repenti le reste de sa vie pour cette erreur.)"
Déclaration pour le moins stupéfiante, s'agissant d'un écrivain comblé et flatté par l'admiration que lui portent des intellectuels comme Antoine Compagnon, proustologue parisien. Il y a quelque temps, Compagnon s'occupait de la promotion commerciale des œuvres du romancier publiées dans la "Bibliothèque de la Pléiade". La promotion eut lieu au Collège de France, où Compagnon était encore professeur de littérature française. Or, voici que le proustologue, dans un dithyrambe étonnant, accueillait Vargas Llosa en le plaçant pratiquement dans la catégorie "écrivain français"… même si Varguitas (surnom du romancier) n'a jamais écrit une seule page en français.
Cela veut dire ce que cela veut dire : la dénomination "écrivain français" en tant qu'éloge, avec ses connotations nationalistes à l'égard des écrivains latino-américains, est quelque peu ambiguë et un tantinet méprisante. Borges, Neruda, Cortázar, etc., auraient-ils accepté, sans rire, une appellation qui rappelle celle de "vin français" utilisée dans les restaurants pour vanter la qualité des grands crus ?
Mais Antoine Compagnon n'est pas le seul dans ses maladresses provoquées par le commerce littéraire (les luxueux volumes de la Bibliothèque de la Pléiade sont très chers, rappelons-le). Déjà des années auparavant, Bertrand Poirot-Delpech, ancien critique littéraire du journal Le Monde, au moment du lancement chez Gallimard de la traduction de l'Orgía Perpetua (titre inspiré par la célèbre "orgie perpétuelle" de Flaubert), sorte de théorie du roman de l'écrivain péruvien, disait de Vargas Llosa, sans peur du ridicule: "Flaubert, c'est lui!". Or, est-il honnêtement possible de comparer l'un des maîtres de la prose française, qui réécrivait sans cesse ses phrases, toujours insatisfait du résultat, avec la prose de Varguitas, écrite à coups de machette et à la vitesse d'un reporter ? En réalité La Orgía Perpetua, dans sa version originale en espagnol, n'est qu'un ouvrage arbitraire et désordonné, farci de mots français éparpillés capricieusement dans l'épaisseur du texte, où Vargas Llosa exhibe son français de salon, tout en détournant et déformant l’œuvre de son prétendu maître, Gustave Flaubert.
À l'égal de Poirot-Delpech dans son hommage dythirambique à l'écrivain péruvien, Antoine Compagnon dévoile sa faible connaissance de la littérature latino-américaine, y compris celle de l'œuvre de Varguitas, esthétiquement irrégulière et médiocre. "García Márquez écrivain naïf pour des lecteurs naïfs; Vargas Llosa écrivain médiocre pour des lecteurs médiocres", ai-je écrit dans l'un de mes articles, pensant au Douanier Rousseau, le merveilleux peintre "naïf", et au Livre X de La République de Platon ("le médiocre rejoint le médiocre"). Peut-on mettre sur un pied d'égalité Vargas Llosa (lequel, j'insiste, n'a jamais écrit une page en français) avec Samuel Beckett, Cioran, Nathalie Sarraute, Kundera, Jorge Semprún, Hector Bianciotti ou Andreï Makine dont une bonne partie de leur travail est écrite en français? Varguitas n'est en vérité que le triste exemple de "el escritor afrancesado", l'écrivain arriviste qui profite de la fastueuse culture de la France, chargée de siècles, de génies et de révolutions, pour s'enjoliver lui-même et cacher les faiblesses de son intellect et la mesquinerie de ses sentiments.
Heureusement, ce n'est pas du tout le cas des spécialistes russes de l'œuvre de Proust, réunis à l'Institut Gorki de Moscou (congrès "Proust / Bakhtine / Regards Croisés", novembre 2019), dont la Revue d'Études Proustiennes se fait l'écho. En effet, malgré les éloges opportunistes du proustologue Antoine Compagnon envers Vargas Llosa ( "Vous êtes, selon moi, le modèle du lecteur"), Proust mérite mieux que des lecteurs médiocres, fussent-ils prix Nobel de littérature .

PROUST Y EL "ESCRITOR AFRANCESADO"
En el diario español El País (19 de abril 2020), Mario Vargas Llosa, premio Nobel de literatura 2010, ardiente defensor de la novela (y de la sociedad capitalista) proclamaba su rechazo de la obra de Marcel Proust:
"A mí no me gusta Marcel Proust. Por muchos años lo oculté. Ahora ya no. Confieso que lo he leído a remolones; me costó trabajo terminar En busca del tiempo perdido, obra interminable, y lo hice a duras penas, disgustado con sus larguísimas frases, la frivolidad de su autor, su mundo pequeñito y egoísta, y, sobre todo, sus paredes de corcho, construidas para no distraerse oyendo los ruidos del mundo (que a mí me gustan tanto). Me temo que si yo hubiera sido lector de Gallimard cuando Proust presentó su manuscrito, tal vez hubiera desaconsejado su publicación, como hizo André Gide (se arrepintió el resto de su vida de este error).
Declaración sorprendente tratándose de un escritor arropado por la admiración de algunos intelectuales como Antoine Compagnon, conocido proustólogo parisino. Hace algún tiempo se ocupaba de la promoción comercial de las obras del novelista publicadas en la lujosa "Bibliothèque de la Pléiade". La promoción tuvo lugar en el Collège de France donde el proustólogo era profesor de literatura francesa. Pues bien, en un ditirambo publicitario más que literario, Compagnon elogiaba a Vargas Llosa colocándolo prácticamente en la categoría "escritor francés"…pese a que Varguitas jamás ha escrito una página en francés.
La denominación "ecrivain français" en cuanto elogio, con sus connotaciones nacionalistas respecto a los escritores latinoamericanos, es algo ambigua y un poquitín despectiva. Borges, Neruda, Cortázar, etc., ¿hubieran aceptado sin reírse una etiqueta que recuerda la famosa publicidad "vin français", utilizada en los restaurantes para subrayar la calidad de los vinos franceses?
Antoine Compagnon no es un caso aislado en sus torpezas provocadas por el comercio literario (los volúmenes de la "Bibliothèque de la Pléiade" son muy caros y es necesario favorecer su venta de un modo u otro). Años atrás Bertrand Poirot-Delpech, crítico literario del diario Le Monde, aplaudía la publicación en Gallimard de La Orgía Perpetua, especie de teoría de la novela del escritor peruano, cuyo título se inspira de la famosa orgie perpétuelle de Flaubert. "Flaubert, c'est lui!", decía, sin temor al ridículo. ¿Cómo comparar a uno de los maestros de la prosa francesa, que reescribía innúmeras veces una frase sin darse nunca por satisfecho, con la prosa escrita a machetazos y a velocidad de un reportero por Varguitas (Conversación en la Catedral, La Casa Verde, etc.)? En realidad, La Orgía Perpetua es una obra arbitraria y desordenada, plagada de palabras francesas diseminadas en el espesor de un texto donde Varguitas exhibe sobre todo su francés de salón, deformando penosamente el legado de Gustave Flaubert.
Al unísono de Poirot-Delpech en su ditirambo de homenaje al escritor peruano, Antoine Compagnon muestra su débil conocimiento de la literatura latinoamericana, incluyendo la del propio Varguitas, estéticamente irregular y mediocre. "García Márquez escritor "naïf" para lectores ingenuos. Vargas Llosa, escritor mediocre para lectores mediocres", afirmo en uno de mis artículos, pensando en el maravilloso pintor "naïf", el Douanier Rousseau, y en la mediocridad denunciada por Platón en el Libro X de La República ("lo mediocre atrae a lo mediocre"). ¿Es posible poner en un mismo nivel a Vargas Llosa (quien, insisto, nunca ha escrito una página en francés) con Samuel Beckett, Cioran, Nathalie Sarraute, Milan Kundera, Jorge Semprún, Héctor Bianciotti o Andreï Makine que han escrito una parte importante de sus obras en francés? En realidad Varguitas es el típico escritor "afrancesado", que puede definirse como aquel que se aprovecha de la fastuosa cultura de Francia, cargada de siglos, de genios y revoluciones, para adornarse superficialmente y ocultar las debilidades del intelecto y la mezquindad de los sentimientos.
Felizmente no es el caso de los especialistas rusos de la obra de Proust que se reunieron en el Instituto Gorki de Moscú (congreso "Proust/Bakhtine, Regards croisées", noviembre 2019) del cual se hace eco la Revue d'Etudes proustiennes. Pese a los elogios oportunistas del proustólogo Antoine Compagnon a Vargas Llosa ("Vous êtes, selon moi, le modèle du lecteur"), Proust merece mejor suerte que lectores mediocres…aunque sean ganadores del premio Nobel de literatura.
Le glossaire conseillé par Michel Butor pour accompagner la version papier en 2000 avec les traductions en français des textes écrits dans d’autres langues, n’est plus nécessaire, puisque maintenant le lecteur peut accéder désormais directement aux traductions. La révolution cybernétique, l’écriture et la lecture électronique favorisent l’Intertexte plurilingue et ouvrent les portes à la sortie du roman comme genre littéraire monolingue, dont le dépassement est, par conséquent, techniquement et esthétiquement confirmé.
De plus, maintenant le lecteur dispose de toutes les facilités de lecture apportées par les nouvelles technologies, y compris la plus importante : s’introduire, s’il le veut, dans la structure même de l’ouvrage pour, éventuellement, la modifier et lui donner la forme qu’il voudra. La lecture-écriture, impossible dans le roman conventionnel, devient un jeu littéraire hautement créatif. Dante Alighieri, mort il y a sept siècles, est en quelque sorte ressuscité… littérairement parlant. En même temps, la littérature se trouve enrichie par les lecteurs-écrivains et "guérie" de sa "maladie" romanesque, provoquée par le solipsisme et l’égocentrisme du romancier ordinaire. Évidemment, "le monde des lettres", y compris celui de l’édition, se trouve inéluctablement bouleversé. Et, souhaitons-le, "assaini".
3 au 7 octobre 2017
Conférence dans l'amphithéâtre de l'Université.



David Wallace et Roberto Gac






1 semaine d'échanges avec les étudiants de 3ème cycle en Littérature du Professeur Wallace










28 et 29 octobre 2019
Marcel Proust et Mikhaïl Bakhtine : regards croisés
L'idée initiale de ce colloque appartient à Luc Fraisse, professeur de l'université de Strasbourg, éminent spécialiste de l'oeuvre de Proust et auteur de nombreux ouvrages de référence.
Tout au long de ces deux journées, une équipe de jeunes traducteurs de l'université linguistique de Moscou a accompagné les intervenants.
Chacun des textes des intervenants feront partie d'une publication dans le n°13 de la Revue d'Études Proustiennes.
INSTITUT DE LITTÉRATURE MONDIALE GORKI
Lundi 28 octobre 2019.
Roberto Gac et Chantal Waszilewska.
Vadim Polonski, Directeur de l'Institut.
Tatiana Victoroff Luc Fraisse
Salle Kaminni
Irina Popova de l'Institut de littérature mondiale Gorki : "Le roman et le temps : Proust et Bakhtine, le problème de la présence implicite".
Jérôme Roger, de l'Université Montaigne de Bordeaux : "Lecture dialoguée, "critique dialogique" : Le Contre Sainte-Beuve de Proust au prisme de Bakhtine".
Pause-déjeuner.
Visite du Département des Manuscrits de l'IMLI, notamment la thèse de Bakhtine avec le vote du jury.
Reprise à 14h30.
Anna Lushenkova-Foscolo de l'Université Jean Moulin de Lyon 3 : À la recherche de l'hétéroglossie dans le cycle romanesque de Marcel Proust.
Ioulia Podoroga de l'Université de Strasbourg : La métaphore du chronotope, corrigée par Bergson, appliquée à Proust.
Pause-café.
Serge Fokine, de l'Université d'État de l'Économie de Saint-Pétersbourg : Proust, Bakhtine et Dostoïevski.
Roberto Gac, Écrivain : Bakhtine, Proust et la polyphonie romanesque chez Dostoïevski.
Galina Danilina de l'Université de Tumen : Proust et le "temps long" de la poétique historique.
MAISON DE L'ÉMIGRATION RUSSE SOLJÉNITSYNE
Mardi 29 octobre 2019
Victor Moskvin, Directeur de la Maison de l'Émigration, et Tatiana Victoroff.
Séance vidéo avec la voix de Mikhaïl Bakhtine
Igor Shaitanov Luc Fraisse Polina Rybina
Pause déjeuner au restaurant de la Maison de l'Écrivain


Coktail d'adieu à la Maison de l'Écrivain.
(Photographies de Chantal Waszilewska)
Le rayonnement de la pensée de Sartre était déjà planétaire au milieu du 20e siècle et atteignait des pays aussi lointains de l'Europe que le Chili, à une époque ou les moyens de communication et les transports étaient encore précaires en comparaison à ce qu'ils sont devenus aujourd'hui.
Cet essai, qui s’appuie surtout sur la pensée littéraire de celui qui est considéré en Amérique latine comme le plus grand penseur français contemporain, témoigne de l'influence sartrienne et de son résultat, parfois antithétique, dans Les Phases de la Guérison, œuvre qui débute et se développe grâce à des ouvrages qui vont de La Nausée jusqu'à L'Idiot de la famille, passant par les Carnets de Guerre, Les Chemins de la Liberté, L’Être et le Néant, Réflexions sur la question juive, etc.
L'existentialisme n'est peut-être plus "à la mode", mais l'exemple de Sartre et de sa quête de liberté et d’authenticité est parfaitement vivant et plus nécessaire que jamais.
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[1] Entretien publié simultanément en français, en espagnol et en anglais.[2] C'est la thèse que je soutiens dans Bakhtine, Proust et la polyphonie romanesque chez Dostoïevski .
[3] Fernando Pessoa (Lisbonne 1888 – 1935) est mort pratiquement inédit et méconnu de ses contemporains. Aujourd'hui il est reconnu comme le plus grand écrivain du Portugal et l'un des plus importants poètes du 20e siècle.